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Racines-Mycorhizes

30/3/2017

 
Photo
Une symbiose naturelle au service de la nature

Le mot symbiose fut utilisé pour la première fois par Albert Bernard Frank (1877) pour qualifier la coexistence d’organismes différents.
 
La presque totalité des plantes vertes terrestres vivent en symbiose rhizobienne ou mycorhizienne (Fortin et al, 2008).

Les mycorhizes (mukes = champignon ; rhiza = racine) sont des champignons microscopiques qui colonisent les racines. La plante fournit au champignon des sucres provenant de son activité photosynthétique ainsi que certains acides aminés et vitamines qu’il est incapable de synthétiser. En revanche, la mycorhize transmet à la plante des éléments minéraux et de l’eau (Bertrand et al.). 

La classification des mycorhizes (Endomycorhises et Ectomycorhises) est basée sur le type du champignon associé, selon que celui-ci est asepté, c’est-à-dire zygomycète de l’ordre des Glomales, ou septé, comme les ascomycètes ou basidiomycètes (Smith et Read, 1997).                                 

Principaux types mycorhiziens d’après de Le Tacon, 1985 

Principaux avantages de la symbiose


Depuis l’apparition au grand jour de la notion de champignon associé aux racines, plusieurs travaux menés au Québec et ailleurs dans le monde, ont démontré que l’association mycorhizienne est un phénomène universel, indispensable à la plante. Mise à part la limitation de l’impact de la surfertilisation, les effets les plus remarquables sont :

  • Augmentation de la résistance de la plante au manque d'eau (Sylvia et al., 1993);
  • Capacité des champignons à absorber plus efficacement certaines formes de phosphore et de les transloquer vers la plante (Werner, 1992);
  • Outre le phosphore, la symbiose mycorhizienne peut faciliter l'absorption de divers autres éléments minéraux;
  • Meilleure résistance envers les pathogènes racinaires (Tépanièr,1999).
 
Tarek Djedjig, agronome


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