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Invitation

12/7/2021

 
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Capsule: Allonger sa rotation

6/5/2021

 

Ceux d’entre vous qui ont déjà semé du blé auront de la misère à croire le rendement (en grain) représenté sur cette photo. 8 t/ha ? 10 t/ha Qui dit plus ? Il s’agît en fait d’un record mondial de plus de 17 t/ha récemment établi en Nouvelle-Zélande. Le producteur dit pouvoir déposer son téléphone sur les têtes de blé sans qu’il ne tombe ! C’est la cible que s’est donné Peter « Wheat Pete » Johnson.

Pourquoi ces rendements paraissent-ils aussi impensables pour nous au Québec ? La Nouvelle-Zélande se situe pourtant dans les mêmes latitudes idéales pour le blé que le Québec et l’Europe. Reste que le climat n’est pas semblable pour autant. Pour produire un rendement optimal, le blé a besoin de températures entre 12 et 20°C. Des températures de 25°C ne diminuent pas pour autant son rendement, mais lorsqu’on frappe des 30 ou des 35°C, on perd du rendement rapidement.

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C’est particulièrement vrai dans les semaines suivant la pollinisation, au début du remplissage des grains. On comprendra donc que si nos températures sont bonnes au printemps, tout change à ce stade au mois de juin et juillet. En Nouvelle-Zélande, l’océan qui l’entoure réussit à tempérer suffisamment les écarts de température attendus à cette latitude. En Europe, c’est le Gulf Stream qui permet aux hivers de rester assez chaud pour y faire la production de céréales plutôt qu’en été, mais aussi la proximité de l’eau qui peut le permettre en été selon le pays.
 
Si les changements climatiques n’augurent pas bien pour le blé, on peut toutefois noter que le blé d’automne, qui peut donner 25% plus de rendement que le blé de printemps, souffre moins de la chaleur en devançant de 2 semaines le blé de printemps. Lorsque le blé survit à l’hiver, les rendements sont systématiquement meilleurs. Voilà le défi qui sera abordé dans la prochaine capsule.

Philippe Jetten-Vigeant, agr.
Conseiller en agroenvironnement,
Viticulture et grandes cultures

Programme d’essais à la ferme du MAPAQ

6/5/2021

 



Toute bonne ferme a déjà procédé à « des essais » dans ses champs. Que ce soit un mélange en cuve pour améliorer la répression d’un ennemi de culture, une formulation ou dose d’engrais, un produit que le vendeur positionne comme solution à tous les problèmes. Ces trouvailles qui se font souvent sur une seule ferme font parfois bénéficier des centaines de fermes. C’est le cas des céréales d’automne, de l’herbe du soudan, de la lutte intégrée, de la production biologique, et bien d’autres exemples.
 
Il serait donc normal que ce genre de pratique soit encouragée, car présentement, c’est au producteur curieux de prendre le risque d’un échec pour potentiellement découvrir une réussite à partager. Sachez toutefois qu’il existe un nouveau programme au MAPAQ vous permettant d’élaborer une parcelle comparative visant à répondre à une problématique identifiée dans votre entreprise. On peut alors débloquer un budget qui couvre les dépenses encourues ainsi que votre temps investi. Quelle problématique aimeriez-vous régler sur votre entreprise ? Quelle solution pourrait être une option selon vous ? N’hésitez pas à partager vos idées avec votre conseiller.e qui vous guidera dans votre démarche !
 
Pour des idées : https://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Productions/md/programmesliste/agroenvironnement/sous-volets/volet3/Pages/Sous-volet-3-3.aspx

Philippe Jetten-Vigeant, agr.
Conseiller en agroenvironnement,
Viticulture et grandes cultures


Bande Riveraine – Faucher ou ne pas faucher?

28/8/2020

 
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Les bandes riveraines sont essentielles à la protection de la faune et de la flore qui sont à proximité des champs. Elles servent à réduire la dérive des pesticides et des matières fertilisantes qui auraient plus de chance de se retrouver dans les cours d’eau en leur absence, à maintenir dans le champ les particules de sol érodées, à stabiliser les berges et elles peuvent aussi améliorer la biodiversité. Grâce à elles, la santé des cours d’eau s’en trouve donc améliorée.  Bien entendu, il est bien important de suivre les règlements de votre municipalité quant aux largeurs minimales de bandes riveraines non-cultivées à respecter, à ne pas épandre d’engrais et des pesticides dans celles-ci et de bien les entretenir pour en tirer le maximum des bienfaits.

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Alors qu’il n’est pas recommandé de tondre (fauchage très court) la bande riveraine, le fauchage de plantes herbacées fait partie de l’entretien. L’union des producteurs agricoles décrète qu’il est idéal de faucher deux fois par année, soit une fois au début de l’été et une fois en automne. Pour les producteurs qui comptent sur les insectes pollinisateurs, il faut plutôt faucher en fin août. Il est recommandé de laisser une hauteur d’herbe entre 15 et 30 centimètres. Cet entretien permet de maintenir la fonction de la bande riveraine, de protéger les espèces d’oiseaux qui nichent au sol et de protéger les champs contre les ravageurs et les mauvaises herbes. Le foyer des ravageurs tels que les tétaniques et les pucerons est réduit, ce qui diminue le risque de contamination des champs. En fauchant les mauvaises herbes avant leur fleuraison, le cycle de reproduction est affecté ce qui réduit aussi leur propagation au champ.  Bref, l’entretien de la bande riveraine contribue à préserver ses fonctions essentielles.
 
Sources : L’union des producteurs agricoles. Les bandes riveraines du Québec. 2014-2019,
 
Fondation de la faune Québec. https://www.bandesriveraines.quebec/
 
Bande Riveraine, FIHOQ. http://banderiveraine.org/entretenir/
 
Par Frédérique Rondeau-Sweeney, étudiante en environnement et Daniel Simard, agronome senior en grandes cultures au Dura-Club inc.


Appel de candidature pour vitrines technologiques en santé conservation des sols

26/8/2020

 
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Vous êtes producteur de grandes cultures et la santé et conservation des sols vous tient à cœur? Voici un projet d’Équiterre en partenariat avec la Coordination services-conseils financé par le MAPAQ dans le cadre du volet 2 du programme Prime-Vert qui pourrait vous interpeller.
 
Équiterre lance un projet de 3 ans visant à aider les entreprises agricoles québécoises à améliorer leurs pratiques en travail de sol. L’objectif du projet est d’encourager les méthodes de travail qui maintiennent et bonifient l’équilibre et la santé des sols cultivés, ce qui peut assurer un meilleur rendement à long terme.
 
Pour ce faire, Équiterre s’associe avec la Coordination services-conseils et le MAPAQ pour mettre en place des vitrines chez des producteurs en grandes cultures qui utilisent des méthodes pour conserver leurs sols. Le projet est financé par la MAPAQ.
 
Comment?
 
Équiterre veut mettre en place des vitrines démonstratrices aux champs sélectionnés qui présenteront des pratiques supportées scientifiquement pour leurs effets avantageux pour la santé du sol. Les démonstrations auront lieu pendant des événements et/ou seront diffusées sur les médias.
 
But :
 
Encourager plus de producteurs à adopter certaines méthodes soulignées par ces vitrines, voir une amélioration de la santé des terres cultivées au Québec et un meilleur rendement des cultures.
 
Le projet a comme objectif de créer un réseau de 10 vitrines réparties dans les régions de la Montérégie, le centre du Québec, en Mauricie, Lanaudière et/ou Chaudière-Appalaches. Pour la première année, 5 entreprises proactives seront présentées. Pour la deuxième année, 5 entreprises cherchant à adopter ces pratiques seront ajoutées. Les 10 entreprises seront présentées pour la troisième année.
 
Profil d’entreprises recherchées :
 
Pour la première année, Équiterre recherche des entreprises faisant usage d’une variété de méthodes conservatrices de sols qui sont appuyées par la littérature scientifique. Celles-ci doivent inclure au moins deux des trois pratiques suivantes, et doivent avoir été en usage pendant au moins 5 ans sur un minimum de 50% des terres cultivées : travail de sol réduit, augmentation de la diversité des cultures et la réduction de la compaction des sols. Veuillez vous référer à la liste complète des critères obligatoires pour plus de détails.
 
De plus, les entreprises ayant une diversité de types de sols et de système culturaux seront favorisées pour ce projet. Les producteurs visés incluent ceux spécialisés en grandes cultures et les producteurs laitiers et porcins produisant des grandes cultures. Les participants doivent s’engager pour la durée du projet et doivent participer aux deux journées vitrines pour présenter le projet. Les informations suivantes devront être fournies : analyses de sol, historique de la parcelle face au travail du sol, cultures et pratiques culturales de l’entreprise et les données de coûts de production.
 
Des compensations financières seront offertes au tarif de Prime-Vert. La somme de 330 $/jour pour un maximum de 3 jours de participation par année est offerte aux producteurs, ainsi qu’un budget pour certains coûts de production tels que l’implantation de cultures de couverture. La compensation offerte aux conseillers est de 444 $/jour pour un maximum de 7 jours par année du projet, ainsi que les frais de déplacement.

Vous devez déposer votre candidature au plus tard le 4 septembre 2020 pour participer à la première année du projet.
 
Voici la liste complète des critères obligatoires et ceux à considérer, tel qu’indiqué par Équiterre:
 
Critères obligatoires :
 
-Entreprise cultivant des cultures commerciales;
-L’entreprise applique des pratiques de conservation des sols depuis minimalement 5 ans sur au moins 50% des superficies cultivées (combinaison d’au moins deux familles de pratiques parmi les suivantes : travail réduit du sol, pratiques favorisant la biodiversité, pratiques diminuant la compaction des sols);
-Des champs dont l’équilibre structurel et la capacité d’absorption sont au-dessus de la moyenne;
-Disponibilité de l’information technico-économique (vous devez connaître vos coûts de production) et pédologiques nécessaires au projet et engagement du producteur à partager cette information;
-Engagement du producteur à respecter les exigences du projet, notamment à tenir des vitrines de démonstration physiques et/ou virtuelles, de permettre les visites des intervenants impliqués, les tournages et les événements prévus;
-Engagement du producteur et par le conseiller de témoigner lors des tournages et événements et durant les vitrines;
-Représentativité de différents types de sols parmi les entreprises sélectionnées.
 
Critères à considérer :
 
- Provenance de diverses régions des entreprises sélectionnées;
- Au moins 3 entreprises sélectionnées ont des productions animales (laitières, volailles ou porcines);
- Accessibilité physique des entreprises (distance à parcourir pour les visiter, proximité des grands axes routiers, etc.);
- Historique de services-conseils en agroenvironnement et en gestion (si possible, travail collaboratif entre conseillers);
- Valider la disponibilité du signal cellulaire sur ces entreprises pour nous permettre/faciliter de faire des diffusions « live ».
 
Vous pouvez communiquer directement avec la chargée de projet de la CSC, Marie-Claude Lapierre, par téléphone au 514-558-4884 ou par courriel mclapierre@coordination-sc.org ou préférablement avec votre conseiller au Dura-Club.

Frédérique Rondeau-Sweeney, étudiante en environnement et
Daniel Simard, agronome sénior en grandes cultures au Dura-Club inc.


Dépistage et prévention de l’amarante tuberculée

26/8/2020

 
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Introduction au Québec
 
L’amarante tuberculée (AT) a fait son introduction sur les terres agricoles de la Montérégie en 2017. Depuis ce temps au moins 6 autres champs sont devenus foyers au Québec. Les introductions sont souvent dues à des introductions par de la machinerie usagée en provenance des États-Unis. Si vous avez récemment importé une moissonneuse-batteuse des États-Unis, il est recommandé de dépister le premier champ récolté par cette machinerie.
 
Problématique
Cette mauvaise herbe présente un problème pour les agriculteurs qui doivent s’en débarrasser puisqu’elle est résistante aux herbicides de classes 2, 5 et 9. Il s’agit d’une plante ayant une grande variabilité génétique, permettant le développement rapide de la résistance aux herbicides. Avec une importante production de graines (plus de 300 000 graines mesurant moins de 1 mm peuvent être produites par un plant femelle), cette plante a la capacité de se reproduire et se répandre facilement. Bien que les graines germent tard, à partir de la mi-juin, la croissance du plant est rapide et continuelle durant le reste de la saison. De plus, cette espèce est très compétitive. L’amarante tuberculée peut causer des pertes de rendement allant jusqu’à 74% dans le maïs et 73% dans le soya.
 
Une intervention est nécessaire pour prévenir la propagation de l’AT. Il est important d’informer les producteurs afin de pouvoir mieux gérer cette mauvaise herbe.
 
Description de la plante
 
L’amarante tuberculée est une espèce dioïque (fleurs femelles et mâles sont présentes sur des plants différents) annuelle provenant de l’Amérique du Nord. Les conditions favorables pour cette plante sont les terres en semis direct, le plein soleil ou l’ombre partiel et les sols bien drainés et riches. L’ombre réduit la croissance de l’AT.

Plantules

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Plante adulte
- Plant peut mesurer plus de 2 mètres de hauteur;
- Glabre (sans poils);
- Feuille rhombique à allongée;
- La surface de la feuille est luisante et verte;
- Petites fleurs (1-3mm) sur des épis allongés qui sont formés au sommet de la tige;
- Petites graines pas plus de 1 mm de diamètre, noires et luisantes.

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On la distingue des autres amarantes au Québec telles que l’amarante à racine rouge et l’amarante de Powell par sa tige sans poils, par ses feuilles plus allongées et son inflorescence courbée.
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Prévention
 
Si vous achetez de la machinerie usagée d’endroits problématiques comme les États-Unis et l’Ontario, le nettoyage de l’équipement ainsi que le dépistage de vos champs sont recommandés. Si vous trouvez des plants, il faut les arracher, les sortir du champ et les brûler. Vous pouvez aussi vous abonner au réseau d’avertissements phytosanitaires en malherbologie pour rester à l’affût des populations d’amarante tuberculée dans votre région.
 



Lutte contre l’AT
 
Un plan provincial est en place pour lutter contre l’amarante tuberculée. Il comprend 7 étapes réalisées en deux phases. Il peut être mis en vigueur dès maintenant jusqu’à la fin septembre.
 
Phase 1
 
1. Si vous soupçonnez la présence de la mauvaise herbe dans votre champ en tant que producteur : contacter votre conseiller agricole ou communiquez avec la CSC ou le réseau Agriconseils de votre région si vous n’avez pas de conseiller.
 
2. Si vous soupçonnez la présence de la mauvaise herbe dans le champ d’un client en tant que conseiller agricole : inscrivez votre client à la phase 1 du plan d’intervention phytosanitaire pour lutter contre l’amarante tuberculée.
 
3. Vous recevrez par courriel un kit du conseiller pour les étapes à suivre afin de faire une demande d’analyse gratuite avec le LEDP.
 
Aide financière disponible pour la phase 1 :
Une aide de 385 $ peut être versée pour couvrir les coûts du temps et du déplacement du conseiller qui fait l’échantillonnage. Le conseiller doit être admissible au réseau Agriconseils. De plus, les frais d’envoi et d’identification seront couverts.
 
4. Le conseiller et le producteur seront informés des résultats d’identification.
 
Pour une analyse avec résultat négatif :
Le dossier est fermé et l’aide financière s’applique au paiement.
 
Pour une analyse avec résultat positif :
-Les frais de la phase 1 sont couverts par l’aide financière;
-La deuxième phase est enclenchée automatiquement;
-Une analyse de résistance est faite par l’LEDP (les frais sont couverts);
-Le conseiller expert et le conseiller en grande culture du MAPAQ de la région sont avisés. Ils prendront contact pour élaborer une stratégie de lutte contre l’AT;
-Des recommandations et les consignes budgétaires pour la phase 2 seront envoyées.
 

Phase 2
 
5. Dépistage – Les champs susceptibles de contamination sont dépistés par votre conseiller agricole pour faire le portrait de la situation de l’entreprise. Un montant couvrant 90% des frais de dépistage sera réservé pour l’entreprise.
 
6. Stratégie – Le plan d’éradication de l’amarante sera élaboré par votre conseiller et devra être révisé par les représentants du MAPAQ et le producteur. 90% des dépenses du producteur liées à ces stratégies sont remboursables suite à la présentation d’un rapport de dépenses des producteurs.
Le maximum total d’aide financière disponible par entreprise en phase 2 pour les services agronomiques et l’application des stratégies est de 7 460 $ par entreprise en 2020.
 
Les méthodes de lutte sont contre l’AT sont adaptées selon la situation de l’entreprise et la population présente. Les stratégies recommandées incluent une rotation de culture compétitrice à l’amarante tuberculée, le désherbage mécanique et manuel et la destruction des cultures dans le cas d’une très forte population d’amarante tuberculée.
 
Années subséquentes
 
7. Les champs affectés devront être suivis par l’entreprise et ses services agronomiques standard.
 
Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec vos conseillers au Dura-Club inc.

Frédérique Rondeau-Sweeney, étudiante en environnement et
Daniel Simard, agronome sénior en grandes cultures au Dura-Club inc.


Distribution d’arbustes gratuits pour vous par la MRC Brome-Missisquoi

26/8/2020

 

La journée régionale de distribution d’arbustes aura lieu cette année le 3 octobre 2020. Ceci est un effort de la MRC Brome-Missisquoi pour promouvoir l’aménagement des bandes riveraines de la région. Ces dernières aident à réduire les pertes de sols dues au ruissellement et contribuent à la protection des cours d’eau à proximité d’un champ.
 
Cette année, 5000 arbustes seront distribués gratuitement dans toutes les municipalités de la MRC Brome-Missisquoi. Le tableau suivant décrit les lieux de distribution, le nombre d’arbustes disponibles et leurs coûts, ainsi que les modalités prévues afin de réserver votre commande.

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Il y a aussi la possibilité de réserver des arbustes pour des projets de plantation. Pour faire une réservation, il faut remplir un formulaire à https://fs20.formsite.com/mclaude/form1/index.html. Les arbustes sont distribués en caissette de 15 plants de la même essence au prix de 21 $ plus taxes, soit 1,40 $/arbuste plus taxes. Les caissettes vides doivent être rapportées au même endroit qu’elles seront distribuées.
 
La MRC a aussi prévu une description complète des arbustes disponibles pour vous aider à planifier et à améliorer votre bande riveraine. Voici le lien web pour vous en procurer et pour consulter la liste des arbustes disponibles : https://mrcbm.qc.ca/fr/forest_pepiniere_riv_arbustes.php ou les coordonnées de la MRC Brome-Missisquoi : téléphone : 450 266-4900 et courriel : administration@mrcbm.qc.ca.

Bonne plantation !

Frédérique Rondeau-Sweeney, étudiante en environnement et
Daniel Simard, agronome sénior en grandes cultures au Dura-Club inc.


Être payé pour semer une culture de couverture?

26/8/2020

 
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Les nombreux avantages environnementaux et économiques d’un sol en santé gagnent de plus en plus de fermes. L’implantation de cultures de couverture (CC) est une solution afin de favoriser la santé d’un sol. En fait, les cultures de couverture procurent plusieurs bénéfices, dont :
  • L’amélioration de l’infiltration de l’eau (par les canaux racinaires)
  • L’augmentation de la matière organique
  • L’apport d’azote ou de phosphore pour la prochaine culture (certaines espèces)
  • La valorisation des engrais organiques et minéraux pour la prochaine culture
  • Le contrôle des adventices par la libération de composés herbicides (certaines espèces) ou la compétition pour la lumière
Grâce au programme Prime-Vert 2018-2023 du MAPAQ, il est possible d’obtenir des subventions allant de 52,50 $ à 67,50 $ par hectare pour rétribuer les bienfaits environnementaux des cultures de couverture. La superficie déclarée doit être d’au moins 10 ha (25 ac) et doit être d’au moins 10% supérieure à la moyenne des superficies déclarées lors des trois dernières années. Par exemple, une ferme ayant semé 10 ha à chaque année de 2017 à 2019 devra semer au moins 11 ha en 2020 pour être éligible. Un maximum de 3 000 $ par année peut ainsi être ajouté aux autres avantages d’une culture de couverture.
À noter :
  • Les formulaires avec les informations nécessaires doivent être complétés par votre conseiller-ère au moins 5 jours ouvrables avant le semis.
  • Une culture de couverture ne peut être récoltée, mais il est possible de déclarer une superficie pour la subvention et de la retirer plus tard si l’on décide de la récolter (i.e. avoine-pois ou céréale d’automne).
  • La culture de couverture ne doit pas être détruite avant l’hiver.
  • Les rejets de battage seuls ne sont pas considérés comme une culture de couverture.
  • L’entreprise doit détenir un plan d’accompagnement agroenvironnemental (PAA) valide.
  • Un agronome doit être mandaté pour attester de la levée de la culture de couverture et d’une couverture adéquate avec les photos le démontrant.
N’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller-ère pour toute question ou pour vous guider parmi les espèces et les mélanges possibles selon votre rotation et votre objectif.

Texte de Philippe Jetten, agr. (adapté de Héloïse Fabry, agr.)


Financement de bandes riveraines dans le bassin versant de la Rivière du Sud

26/8/2020

 
L’Organisme de bassin versant de la Rivière Richelieu, le COVABAR, est à la recherche de fermes intéressées à implanter des végétaux en bande riveraine dans le bassin versant de la Rivière du Sud (Henryville, Clarenceville, St-Sébastien et St-Alexandre au sud du village). À noter que des fonds gouvernementaux peuvent couvrir tous les coûts pour la ferme. Pour plus d’information, contacter Caroline Côté-Larose au 514 814-3149.

Journée Dura-Club 2020 - 18 mars à l'Euro-Spa

16/3/2020

 

ANNULÉE

Le conseil d’administration du Dura-Club a pris la décision de reporter la journée technique du Dura-Club ainsi que son AGA de mercredi 18 mars. La date de report n’est pas encore déterminée. Nous communiquerons avec vous prochainement lorsque la situation sera plus sûre.  Dans les circonstances actuelles, tant que la situation sanitaire reste incertaine, c’est la décision la plus responsable qu’il convenait de prendre, la santé de tous étant prioritaire.
Nous vous souhaitons une bonne journée et vous remercions de votre compréhension!
L'Équipe du Dura-Club
Une autre journée pour vous informer des sujets chauds de l'heure est organisée par le Dura-Club cette année!  Une salle grandes cultures et une salle horticole seront mises à votre disposition.
​Venez en grand nombre, événement ouvert à tous!  10 $ repas inclus. Inscription requise avant le 13 mars auprès de Francine Morin au 450-248-0454 poste 21 ou francine.morin@duraclub.com.
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