![]() Les bandes riveraines sont essentielles à la protection de la faune et de la flore qui sont à proximité des champs. Elles servent à réduire la dérive des pesticides et des matières fertilisantes qui auraient plus de chance de se retrouver dans les cours d’eau en leur absence, à maintenir dans le champ les particules de sol érodées, à stabiliser les berges et elles peuvent aussi améliorer la biodiversité. Grâce à elles, la santé des cours d’eau s’en trouve donc améliorée. Bien entendu, il est bien important de suivre les règlements de votre municipalité quant aux largeurs minimales de bandes riveraines non-cultivées à respecter, à ne pas épandre d’engrais et des pesticides dans celles-ci et de bien les entretenir pour en tirer le maximum des bienfaits. ![]() Alors qu’il n’est pas recommandé de tondre (fauchage très court) la bande riveraine, le fauchage de plantes herbacées fait partie de l’entretien. L’union des producteurs agricoles décrète qu’il est idéal de faucher deux fois par année, soit une fois au début de l’été et une fois en automne. Pour les producteurs qui comptent sur les insectes pollinisateurs, il faut plutôt faucher en fin août. Il est recommandé de laisser une hauteur d’herbe entre 15 et 30 centimètres. Cet entretien permet de maintenir la fonction de la bande riveraine, de protéger les espèces d’oiseaux qui nichent au sol et de protéger les champs contre les ravageurs et les mauvaises herbes. Le foyer des ravageurs tels que les tétaniques et les pucerons est réduit, ce qui diminue le risque de contamination des champs. En fauchant les mauvaises herbes avant leur fleuraison, le cycle de reproduction est affecté ce qui réduit aussi leur propagation au champ. Bref, l’entretien de la bande riveraine contribue à préserver ses fonctions essentielles. Sources : L’union des producteurs agricoles. Les bandes riveraines du Québec. 2014-2019, Fondation de la faune Québec. https://www.bandesriveraines.quebec/ Bande Riveraine, FIHOQ. http://banderiveraine.org/entretenir/ Par Frédérique Rondeau-Sweeney, étudiante en environnement et Daniel Simard, agronome senior en grandes cultures au Dura-Club inc. Les commentaires sont fermés.
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